Des freins quotidiens… et des germes d’espoir
Dans ce paysage de contrastes, né des montagnes, de la neige et des vallées, le vélo en Haute-Savoie se fraye lentement sa route. À l’ombre des freins, grandissent déjà des mobilisations vivantes : collectifs de réparation (La Vélobricole à Annecy, Vél’Osons à Rumilly), associations de parents d’élèves en campagne pour des “vélobus”, entreprises qui proposent la location longue durée partagée. Le nombre de vélos en circulation dans le centre-ville d’Annecy a doublé entre 2018 et 2022 (source : Grand Annecy), preuve d’un appétit en devenir.
Les freins sont nombreux, parfois puissants. Mais oser en dresser la carte, c’est aussi ouvrir la voie à des réponses adaptées : aménagements ciblés, démarches solidaires, innovation sociale… pour qu’un jour, la transition à vélo ait toute sa place dans les paysages vivants du Semnoz à la vallée de l’Arve.